"La fascination du pire" Florian Zeller.

"Ce livre est une fiction, la plupart de ce qui y est dit est faux; le reste, par définition, ne l'est pas non plus." Zeller.

Ce livre que j'ai beaucoup aimé narre le voyage du héros principal, Martin Miller. En egypte où il doit, de par son métier d'écrivain , faire des diners et conférences, va se dérouler tout un mécanisme de pensées autour de certains thèmes dont on n'ose pas forcément parler.

Oui, ce livre est assez osé dans la mesure où le thème de l'islam qui rebondit souvent, est très critiqué en divers aspects: le sexe,  la frustration, la solitude, l'amour, la politique où encore les touristes. A vrai dire, ces mots à eux seuls pourraient résumer le livre.
Et tout cela avec parfois humour ou bien tristesse, dans un style épuré qui laisse sa place au suspens tout en offrant de ci de là, quelques hommages envers certains auteurs tels que Flaubert.
Ce titre provient de l'esprit fataliste des personnages qui ne sortent pas de leur condition, puis ont abandonné tout espoir de se battre pour le faire.  Ils ont des visions du monde, de l'avenir bien néfaste, et n'en s'en remettent pas.. Ce serait d'ailleurs une caractéristique des occidentaux qui pourtant ici, ont souvent raison, et parfois tord..