J'aimerai pourrir, à regarder la mer.
Me sentir à la fois libre et mourante, devant les vagues destructrices.
Elles me lècheraient les pattes et je la regarderait, tout sourire,

Elles ne m'attraperaient pas, seul l'air  me nourrit.
Je me laisserait gémir à la mort enjôleuse,
je la veux seule amante, douloureuse,
Me cachant du monde, de ma bêtise et mon esprit...


Les gens me haïraient, d'autres s'en moqueraient, 

Mais perdue entre ces chaines dont j'ai perdu la clé,
Je me libère fuyant cette terre, devant la mer,
Laissant derrière moi quelques larmes salées...