Elle s'assit, un poignard à la main, La tête tombant contre la pierre froide et nue. Ses habits la gênent, et dans le plus simple apparat se couchait à même le sol, le poignard en son bras.
Coule, ruisselle petite sœur
Rouge de vie, rouge déraison,
Réveille en moi la plus vive des passions,
la mort fera fi des rancœurs;
Les yeux fermés à la lune souffrante, la sueur de la fièvre coulait sur la tombe, parsemant d'étoiles la mourante qui s'en va danser une ronde autour de la pierre mortuaire. Sans frémir, suffoquant de vie par un toucher morbide,elle se leva éclatant d'un rire résonnant sur les nombreuses rides du voile si long , si sombre de la faucheuse. Avançant au milieu de la danse funèbre, ses long bras soulevèrent la belle elfe l'emportant avec elle, à jamais.
C'est si bon, quand elle défonce mon cerveau.
Je ne sais si ma vie résonne ou bien là haut,
Carillonnent les cloches à ma venue,
Et me voilà qui me présente toute nue;
Serais-je appréciée de mon dieu adoré?
La déraison, ne l'avait-il point vantée?
Nombres de doute en moi s'éveillent,
Ce viol pensé devrait se taire, pareil...
....à Ldina dont la bouche fût cousue. Les dents tombèrent, les os de verre. Ainsi de cadavre elle avait l'apparence, la faucheuse sans encombres la traina devant d'autres.
Elle vomit, du sang, par tout son être meurtrit. Emerald veillait non loin, chantant d'une douce voix une longue litanie...
