Bazar

Une confiture de lettres

Jeudi 20 décembre 2012 à 18:03

La nuit la plus courte de l'année arrive peu à peu, à mon plus grand regret. Cela veut dire que les jours rallongeront, dommage. J'aime bien sortir de cours quand il fait nuit.

En ce 20 décembre 2012 de nombreuses personnes paniquent, irrémédiablement dénuées de bon sens, sous ces annonces de fin du monde qui déferlent.

Mhh bien sûr. Je suis déçue qu'il ne se passe rien franchement, ça remettrait les idées des gens bien en place; la perte de proches nous rappellerons que l'argent n'est (presque) rien, la catastrophe nous solidariserait un peu, et puis merde. On nous bassine depuis longtemps avec ça, et on n'aurait même pas une petite éclipse?

En tout cas, si un jour une fin du monde arriverait, j'avoue ne pas savoir si je veux vivre mes derniers instants avec ma famille, ou mon copain. Les deux serait le mieux. Mais il a aussi sa famille. ... Oui bon on se rassemblerait tous pour se faire zigouiller. Et puis avec les amis aussi. Et leur famille, et leurs amoureux, et...

LE PÈRE NOËL!!


Et non, voilà. La fin du monde ne peut exister, puisque le père noël est immortel! Dans  5 jours seulement il débarquera de cheminées en cheminée, parcourant le monde entier -décalage horaire aidant.

Que tous ces cons meurent en paix, on n'aura plus de cadeaux. =]



 ps: j'espère revoir ça cette année n’empêche... Caen sous la neige ! *o*


Mercredi 19 décembre 2012 à 17:50



Dimanche: Mince, j'ai oublié mes jeans chez mes parents, me reste plus que des jupes. Il fait froid. Tant pis, c'est déjà ça. Je n'ai pas trop le choix. Et puis je me retrouve coincée dans un ascenseur entre deux étages, entre deux étrangères aussi. On a appuyés comme des folles sur les boutons et, ô joie, nous sommes repartis!

Lundi: Mince, mes bottines! La semelle se décolle! Bon tant pis, il me reste mes bottes.

Mardi: Okay, la semelle de mes bottes est coupée en deux. Bon, il ne me reste plus que mes chaussures rouges, confortables mais ça ne va pas vraiment avec des jupes. Tant pis, je vais pas y aller nus pieds non plus !! En plus je sors dehors, je me retrouve coincée: des cons ont cassés la porte d'entrée.

Mercredi: Je me reveille, posant ma main sur ma lampe de verre rouge. La lampe est tactile, donc elle est sencée s'allumée. Et non, elle a préféré tomber par terre et se briser en milles morceaux.

Grrumbl.





Mardi 18 décembre 2012 à 16:13

On peut le dire, c'est lorsqu'on a de sérieux problèmes qu'on voit qui sont nos vrais amis. Entre ceux qui aident vraiment, ceux qui t'écoutent attentivement  et ceux qui tentent de t'aider alors qu'ils ne le peuvent pas.

Si j'avais eu un doute sur l'amour que me porte mon copain, c'est là qu'il se serait complétement évaporé. Mais n'ayant jamais eu de doutes réels là dessus, cela n'a fait que confirmer la chose.

En ce moment je pleure pour le moindre truc, et me met à lire des articles absolument tristes sans comprendre pourquoi. En trainant par exemple sur le blog d'une fille -que je ne connais pas- qui  a perdu son père. Peut-être que le malheur des autres me rassure? En tout cas il ne me rend pas plus joyeuse.

Mais il est vrai que certains problèmes sont plus délicats que d'autres.Surtout en ce moment, et puis je culpabilise, c'est de ma faute. Ma faute à moi. Je sais que j'ai des excuses, que ça peut arriver. Que je ne le referai pas, même si c'est trop tard, et irréparable. Quoique, je devrai pouvoir y arriver, avec du temps...






Et puis, autre sujet. Le mini projet est terminé. Je n'ai jamais trouvé mes professeurs très sévères lors des présentations de projets, bien que la plupart de élèves disent qu'ils se font "défoncer". Il faut comprendre qu'un professeur est là pour nous apprendre et rarement saquent juste dans cette optique.
Non ils paraissent sévères pour nous préparer, nous donner des conseils sur la route à suivre, sur la façon dont on devra présenter notre projet. Du moins, c'est comme ça que je le prend et ça me rassure. Mais vraiment, il faudrait que j'arrête à bafouiller. Par contre, pour balancer celui qui m'a modifié mon boulot, ma timidité est partie. Ben tiens.

Vendredi l'on devra choisir notre VRAI projet, celui qui nous tiendra jusqu'à la fin de l'année. J'ai déjà vu quels projets m’intéressaient, il ne manque plus qu'à l'obtenir, je ne serai surement pas la seule à le vouloir. Et éviter d'être avec certaines personnes, aussi.
Une amie m'a donnée une idée, retranscrire un peu sur le blog l'avancée du projet, histoire de se faire un point à soi même, de se vider un peu des idées qui encombrent. Oui, je vais faire pareil même si une thèse est largement plus difficile que le projet de fin de BTS ...




Jeudi 13 décembre 2012 à 7:58





Au milieu d’une clairière, une foule était rassemblée autour d’une belledame vêtue de blanc. Une petite fleur ornait ses cheveux, dansant quelque foisavec le vent.
Elle venait de se marier avec le prince. Oui, le Prince François en personne !Aimeriez-vous que je vous raconte leur histoire ? C’est quelque chose desurprenant.
La sœur du chaperon rouge vint un matin chez sa grand-mère, on luiraconta l’histoire du loup et celle-ci horrifiée, déclara qu’il fallait  organiser une chasse. Tous se mirentd’accord, et demandèrent à la sœur du chaperon rouge d’aller voir le roi pourle lui mander. Celle-ci, apeurée d’avoir tant de responsabilités, accepta d’unevoix peu assurée. La mère-grand le remarqua, et la rassura en lui offrant un énormepanier de gourmandises pour la route. Celle-ci prit les vivres, enfila debonnes chaussures puis partit au château.
Sur la route, elle ne croisa ni loup ni brigands, et arriva au châteaudemandant audience au Roi. Celui-ci était proche de son peuple et l’accepta,mais elle devait attendre deux jours. Louant une chambre à l’auberge, la jeunefemme s’amusa en ville, qu’elle ne voyait presque jamais. Puis, les deux joursécoulés, elle s’en alla en salle d’audience.
Elle se présenta dans une robe toute simple, de la campagne, mais le roin’en fit pas une montagne. Il la regarda seulement avec pitié.
« Mon bon roi. Nous avons été victime d’un loup très dangereux,pourriez-vous lez tuer tous ? »
« Dangereux ? En quoi est-il dangereux ? »
« Mon roi, il a failli dévorer ma sœur, ma grand-mère et même lechasseur a eu du mal à s’en débarrasser ! »
« Hey ! S’il a failli, il n’y a pas de soucis. Qui plus est,nous les chassons déjà. En avez-vous déjà rencontré sur nosroutes ? »
« Pas les vôtres, mon roi. Mais chez nous… »
« Trêve de plaisanterie, je n’accéderai pas à cette requête.

La sœur du chaperon rouge s’en alla, penaude. Elle croisa au détour ducouloir un preux chevalier dont les cheveux blonds brillaient au soleil.
« Ma Dame, vous semblez bien triste sous ce joli temps »
« Monseigneur, c’est que mon village est attaqué par le loup etnôtre roi ne veut y croire. »
Il haussa un sourcil.
« Eh bien, menez-y-moi. Je pourrai peut-être vousaider ? »

Il la fît grimper derrière lui sur son cheval auburn, tel les cheveux duchevalier François.
Durant une longue journée, ils parcoururent les alentours de la capitalepour trouver une trace des loups, en vain. Le soir venu, ils établirent uncampement  non loin d’une rivière. Ils se  racontèrent leur vie, le chevalier parlaitd’une vie morne et monotone qui manquait d’action, et la jeune femme d’une vieaux conditions difficiles. Jamais rien d’intime, pas de secret, pas de noms. Etces discussions passionnées  finirent parcréer un accord entre les deux : la beauté éblouissante de la jeune femmefît succomber le chevalier qui lui demanda de rester avec elle à jamais. Ilpourra lui offrir le confort dans une campagne à protéger.
Alorsaujourd’hui, dans le petit village à côté du hameau du chaperon rouge, sedéroulait un mariage. Et lorsqu’ils s’échangèrent les noms, le curé désigna letitre de « Prince François de SeveralWood » et tous comprirentqu’elle était devenue princesse de SeveralWood. Et ensemble, ils chassèrent lesloups du village et des alentours avant d’avoir beaucoup d’enfants.




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