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Une confiture de lettres

Dimanche 26 février 2012 à 0:08

Noires ailes se fondent sous le soleil  brulant,
Nombreux sont les serviteurs à présent orphelins
De ta cire s’écoulant sur leurs corps éteints,
Damnant le sol de leur chair d'esprit et de sang.




L'affront commis ne peut être que puni,
Lavé dans l'eau , le feu, la haine, ta vie.
Fierté ne sera que vieille femme. Puni.
Frivole  ton bourreau,  l'honneur pâlit.
Puni.

Toutes tes horreurs commises s'enlisent
Tarissant tes larmes par une douleur, cette brise
Qui jamais ne s'arrête, s'engouffrant dans l'arrête
Quintessence ô combien sombre de ton squelette...


Chaque coup t'emprisonnera.
Chaque douleur te transpercera.
Chaque peine lentement te noiera.
Chaque ombre te mangera.
Chaque mort te rongera.
Chaque malheur te perdra.



Samedi 25 février 2012 à 23:59


Quel est ce vide qui parfois s'annonce sans prévenir ?
il m'enserre, me chagrine, le silence n'est plus supportable. Il me faut une voix, un cri...


Samedi 25 février 2012 à 22:25

Et un deuxième rêve. Finalement, pas besoin de chercher l'inspiration très loin ! :p





Des monstres, des dizaines de bêtes, mi loup, mi cadavre. Je les battait facilement, c'était devenu une habitude. Mais cette fois l'on ma confié une nouvelle quête, étrange, sans vraiment d'instructions. Il me fallait voir une chose dans mon jardin, alors je m'y rendis. Près du banc vert se tenait alors un fantôme, un esprit. Elle ressemblait à une petite fille charmante, blonde et bouclée, vêtue d'une robe de poupée.
Dès que je m'approchais d'elle, un sourire sadique assombrit son doux visage. Un poignard en main, elle se mit à me courser afin de me le planter. Je courrait, j’esquivai parfois, puis elle prit une lance affutée. Sans relâche elle m'attaquait avec acharnement, tandis que je regardais si je pouvais fuir vers ma maison. Cependant l'esprit me barrait toujours le passage, tenant fermement son arme, parfois essayant de m'étrangler directement de ses blanches mains, et heureusement je m'extirpai toujours de la situation. De peu.


A un moment donné, las de toujours fuir je fût tentée de lui parler.

"Mais.. On se connait?"


Un petit "oui" me parvint, comme un souffle. Oui un souffle, car en vérité elle ne m'a rien dit, l'esprit n'a pas prononcé un mot; j'avais sa réponse en tête. Une sorte de télépathie, peut-être.
Puis, connaissant son nom dans ce rêve, me vint alors une vision. Elle était en maternelle avec moi , avec quelques années de plus.


Un instant de stupeur, de calme, puis elle esquissa à nouveau ce sourire qui m'effrayait tant.  Cette fois je couru le plus vite possible, afin de la semer tout à fait.


Ce rêve se termine ainsi.


Pourtant, ce fut une nuit difficile: dès que je fermais les yeux, je la revoyais et peinait à rouvrir les yeux, sachant alors que je rêvais à nouveau. J'ai donc décidé de tenir éveillée, la lampe ouverte, pour me forcer à ne pas me rendormir... 



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