Bazar

Une confiture de lettres

Dimanche 4 août 2013 à 16:32

précédemment: Chapitre I
 



Chapitre II. L'envol.


A nouveau ce sol rouge à ses pieds. Il est brûlant, tout comme la chaleur du soleil qui darde ses rayons sur le territoire. L'elfe plaça sa main au dessus de ses yeux pour éviter qu'ils ne brulent puis avança par réflexe vers un volcan éteint plus au sud. Celle ci, nu pied, trainait la poussière derrière elle qui s'envolait doucement de quelques millimètres. Sans réfléchir davantage, elle esquiva un immense gouffre où l'on pouvait apercevoir dans les profondeurs, un joli lac bleuté à la beauté irréelle. Un instant de déjà-vu s’immisça en elle puis, chassant le doute d'un revers de la main, marcha de nouveau vers le volcan. Celui ci surplombait tout le paysage et n'était pas aisé d'accès car les environs étaient montagneux, mais elle n'y était pas encore.

Quelques kilomètres plus tard et la jeune elfe déjà manqua d'eau; Secouant une de ses gourdes habituellement emplie d'alcool, elle constata que seul un grain de sable s'évapora du goulot. La gorge sèche, n'ayant pas de solution possible, Cassandre continua d'avancer des kilomètres durant tandis que son corps meurtrissait petit à petit.

Éreintée, elle s'agenouilla au sol lorsque cinq aigles se mirent à piquer vers elle, déployant leurs majestueuses ailes,visant leur proie. L'elfe protégeait sa tête avec ses bras mais ils se mirent à picorer Cassandre avec vigueur, tels des corbeaux affamés depuis des décennies. la douleur était telle qu'elle criait "Pitié! Pitié", mais que comprenaient-ils? La jeune elfe en sang s'écroula alors complétement, sentant Morgor l’emporter loin de là.

Ses yeux se voilèrent, le paysage était de sang, le volcan s'alarma de la voir ainsi et de la lave vint recueillir ses restes, pleurant la mort de son amante...

Au lever, nul souvenirs sinon la sensation d'avoir brulé...


Dimanche 4 août 2013 à 15:27

Univers: http://www.atlantis-ultima2.com

Ldina. 

C'était sous le nom de Ldina qu'elle était autrefois connue pour sa ferveur à l'encontre de Maclord, dieu de la folie, du néant et du chaos. Après avoir accomplit bien des choses pour le temple, celle ci s'accorda un temps de retraite lorsqu'elle tomba amoureuse d'Emerald. Un amour autrefois impossible sur l'ile d'Atlantide. Aussi, la jeune femme décida de se suicider pour se marier avec lui, prenant la mort comme témoin.

La jeune elfe pourtant revint quelques années plus tard. Ces cycles dans les lymbes l'ont considérablement affaiblie et la mémoire vidée, elle revient dans une contrée montagneuse, au climat rude avec un seul souvenir: Les aigles sont le chaos. Et si les dieux l'ont réveillée, c'est pour lui insuffler une mission. Mais laquelle?

Mais Ldina rêve quelque fois, et c'est cette série de rêve que je m'en vais vous conter.







Chapitre I. Premier rêve.



Un désert sans fin se présentait à elle. Un désert rocheux, rouge comme le sang qui coulait sur ses mains. Cassandre se releva un peu, titubant légèrement. Que fait-elle ici... Un vautour rôdait au dessus d'elle, traçant des cercles réguliers autour de l'ombre de la jeune elfe.

Tu ne m'auras pas, songea-telle en son fort intérieur.

Un immense volcan trônait au milieu de ces roches, dont une fumée noire dansait sur les bords abrupts du cratère. Ses formes et mouvements étaient hypnotiques mais elle s'en lassa. Cassandre s'avança en direction du volcan lorsque s'ouvrit sous ses pieds un immense lac.

Elle tomba doucement dans l'eau auréolée de lumières bleues et blanches, seraient-ce là des fées qui volaient? L'eau commença à envelopper ses sens, l'air manqua tandis qu'il s'échappait en rondes bulles de ses narines. Au dessus d'elle tentaient de s'échapper ses cheveux qui voulaient s'arracher à elle ainsi que ses vêtements qui, autour de sa personne, craignaient la mort.

Cassandre voulu nager mais au fond du lac un squelette y dormait paisiblement. Un nom lui vint en tête, qu'elle ne pu prononcer. A son doigt, une alliance de pierre se forma tandis qu'un voile blanc de mariée se forma autour de son cou. Paniquée, elle tenta de le détacher mais il serrait si fort, qu'elle ouvrit la bouche pour respirer, s'emplit d'eau aux couleurs bleutées puis se réveilla précipitamment.

Au lever, nul souvenir sinon la sensation d'avoir étouffé...


suivant: chapitre II

Lundi 22 juillet 2013 à 15:38

Nous sommes partis ce matin à 8h30. Nos parents étaient étonnés de nous voir levés si tôt mais nous étions bien là, prêts à visiter la ville de Tolède !
Après une heure de route nous avons fait le tour de la ville pour prendre le plus de photos possibles à la demande de mon père, et ainsi avoir des vues imprenables sur la ville. Puis, une fois garés, nous avons pu y monter à pied.
C'est tout d'abord une petite église, autrefois une synagogue que nous avons visité, où l'on peut voir les vestiges d'un lieu Wisigoth et d'une ancienne route romaine qui menait vers Avila. Puis de ruelles en ruelles, parcourant les maisons les plus typiques de la ville dont nous contemplons l'architecture, nous arrivons enfin à la synagogue El Transito.

Normalement nous aurions du payer, mais curieusement, on ne nous a rien demandé... Bon, on ne va pas insister! On voit à nouveau dans cet édifice le mélange des genres architecturaux.


la synagogue a été transformée en musée où sont recueillis des restes de bijoux wisigoths retrouvés dans la ville de Tolède et ses environs.
Après la visite de quelques églises ô combien nombreuses, nous trouvons un restaurant tranquille dont le menu en espagnol, nous contraint à choisir un plat un peu au hasard. On ne sait pas vraiment ce que l'on a mangé.. viande savoureuse et petit pois, mais c'était très bon!

Puis après une bonne glace bien méritée sous le chaleur écrasant, nous partons visiter la cathédrale. Magnifique et très grande, bien qu'un peu moins que celle de Séville, les peintures murales qui sont encore là témoignent de la beauté des lieux, les orangers nous donnent soif, la première pierre de l'édifice, visigothe, doit nous porter chance et la seule chose qui soit décevante c'est que les cierges sont remplacées par de petites ampoules. Il doit y avoir une raison !


Puis... aller, nous sommes courageux ! On monte tout en haut  de la ville, tandis qu'un nuage noir commence à sévir au dessus de nous... Allons nous éviter les gouttes? Voici la ville vue de loin...


Une fois tout en haut à l'ancien palais de charles quint maintenant un musée de l'armée espagnole, le vent de l'orage se fait sentir rafraichissant nos pauvres corps fondus sous la chaleur espagnole. Finalement par hasard, nous tombons sur un escalator qui nous fait descendre des hauteurs pour arriver près du parking où nous sommes garés, et les premières gouttes tombèrent alors que la voiture était en vue! C'est bon, nous avons évité l'orage !

Plus qu'à rentrer chez soi... et savourer un bon verre de sangria.

Lundi 22 juillet 2013 à 11:06

-tiré d'une légende païenne-




La déesse Shadaliel drapée d'une noire fumée dit à la lune:
-Mon amie, Je m'ennuie, ces temps ci.
La Lune à nu devant sa maitresse répondit:
-Ma mie, voilà qui j'espère saura vous divertir.
Un rayon de lune frappa une jeune fille qui sous la nuit ne dormait.

___________________________________________________________________________

Julianne marchait entre les arbres, sa robe était à présent fichue par la terre et les branchages qui l'avait déchirée. La jeune femme cherchait son petit chaton blanc qui s'était échappée la journée durant.

-Myrtille, myrtille !

Lorsqu'elle ne l'apellait plus, elle tendait l'oreille en espérant capter le son d'un petit miaulement. Soudain, alors qu'elle était aux aguets, un rayon lunaire la frappa de plein fouet, entre deux yeux. La jeune femme se transforma alors en cerf blanc et de ses sens plus aiguisés, retrouva à l'odeur son petit chaton qui, effrayé, s'éloigna bien davantage. Résignée, Julianne voulu revenir au château mais que diront les gens en voyant un cerf blanc arriver? La jeune femme commença à pleurer et le chaton, un instant étonné de voir un cerf pleurer, s'approcha tout doucement lorsque les rayons du soleil chassèrent la forme animale de Julienne qui, une fois redevenue femme, recueillit en ses bras un petit chaton blanc qui de lui même s'installa sur sa maitresse.
___________________________________________________________________________

Shadaliel paraissait bien pâle au petit jour, tandis qu'une mine déçue se peignait sur son visage divin
-Mon amie, vous ne m'avez en rien divertie, en m'apportant la vue d'une jeune fille apeurée.
-Soyez patiente, rétorqua la lune rieuse. Les réjouissances seront pour la nuit prochaine.
___________________________________________________________________________

Julianne eut une journée éprouvante, en effet l'après midi sera consacré à la chasse et un banquet était organisé le soir même. Du matin au midi la jeune femme organisa les invitations, les chambres d'amis, afin de satisfaire les exigences de son frère Prince de Kohr, et une fois reposée quelques heures elle s'enquit sur les préparatifs du repas. Quelques herbes manquaient et la jeune femme sortit à cheval: c'était aussi l'occasion d'une promenade. Tandis que le soleil venait à décliner, la jeune femme cueillait en hâte ce dont elle avait besoin lorsqu'elle se sentit étrange, une sensation de mal être persistant. Ses bras devinrent progressivement les pattes d'un cerf blanc tandis ses jambes suivirent peu de temps après. Son visage, son nez, chaque membre se métamorphosa en cerf blanc.
Au loin, les cornes de chasse retentirent. Ils rentraient de la chasse.


___________________________________________________________________________

La déesse regardait attentivement la scène tandis qu'elle observait les chasseurs rentrer vers le château.
-Oui, alors le cerf va se cacher et voilà.
-Vous êtes...Si divine! Mhh, je vais donc changer à nouveau le cours des choses... pour vous distraire Maitresse.
*La lune lança un nouvel éclat lunaire*
___________________________________________________________________________

Le prince de kohr s'assit à la place qui lui était destinée. Comme d'habitude sa soeur était en retard, sans doute retardée par les préparatifs de dernières minutes. Les vins étaient servis, la musique commençait à bouger pieds et corps des gens présents.

Les premiers plats défilaient et une servante au creux de l'oreille du prince chuchota:

-Mon prince, Dame Julianne de kohr ne sera pas présente ce soir?
Il avait un instant oublié la jeune femme et ordonna à la servante d'aller chercher la dame de kohr.
Celle-ci revint penaude, tandis qu'on servait le dernier plat de viande avant le dessert.


-Ah, chers invités! Je vous remercie d'être présent après cette chasse plus que fructueuse. Voici la dernière de mes proies, avant de déguster un délicieux gâteau choisit par ma souffrante sœur, qui ne sera pas là ce soir. Excusons là de son absence. Bonne soirée à tous !
Après cette petite élocution, il se tourna vers la servante en lui demandant de se taire quant à l'absence de la Dame de sa chambre. Le prince envoya deux gardes à la recherche de Julianne et de même, leur demanda de ne piper mots. Un noble vint ensuite aux cotés du prince, lui apportant un verre de vin.
-Mon prince, cette viande de cerf était tout à fait succulente !
Tandis qu'il goutait alors ce dernier plat, chacun discutaient ou chantaient, selon la quantité d'alcool déjà ingurgitée.
___________________________________________________________________________

-Alors là... mon amie, il s'inquiète pour sa sœur qui est dans son assiette!
-Vous voilà distraite?
-Curieuse est la façon dont vous tournez les évènements, mon amie. J'ai à présent quelques étoiles à peaufiner. A bientôt

Samedi 13 juillet 2013 à 11:29

C'était la première fois qu'un homme allait faire cela. Rencontrer, parler avec une "homme" venu d'ailleurs. Combien de temps avaient - ils voyagé pour venir, de quoi auraient-ils besoin? Personne ne le savait encore. J'attends un coup de fil du président français mais celui ci semble plus préoccupé par sa réunion sur le chômage. Il me laisse encore tomber.

Nous sommes une dizaine, pas plus, à les attendre sur le tarmac. Très peu sont au courant , il risquerait d'y avoir une émeute, une multitude de suicides et des illuminés se déclareraient de la même planète qu'eux, réclamant d'être enlevés là bas.. Non vraiment, les gens doivent rester dans l'ignorance pour l'instant. Au loin, j'aperçois enfin une lumière rouge plutôt discrète qui, dans ce ciel étoilé, parait assez discrète. Une étoile filante diront certains, la planète Mars diront d'autres ignorants. Le vaisseau arrive rapidement sur le terrain, une porte s'ouvre et je m'avance vers eux. Le premier des leurs sort , il affiche un sourire radieux. Ce doit être le dénommé Sol'Ys 5. Nous avons eu des contacts assez proches malgré nos différences de culture, mais physiquement nos ressemblances sont nombreuses; ils ont la même morphologie , simplement le cou plus allongé, la tête plus haute, les bras plus longs. Sans doute une pression atmosphérique plus faible.

-Bienvenue sur la planète Terre, 5.
-Merci de votre accueil, Heart !

A sa suite descendirent cinq personnes de sa race, que des hommes apparemment. Je leur intima de me suivre jusqu'à une salle confectionnée pour l’accueil, regorgeant des boissons variées afin de satisfaire à leurs exigences. Ils ne prirent que de l'eau et du jus de fruit, expliquant que l'alcool est un poison pour l'organisme. C'est peut-être bien vrai pour nous aussi, après tout. Certains se mirent à papoter avec des hommes de mon pôle de recherche tandis que 5 s'approcha de moi:

-Nous ne resterons pas longtemps, quelques mois tout au plus. Nous avons étudié quelques unes de vos habitudes, et force est de constater que nous nous ressemblons. Simplement, les nôtres ont l'habitude de ne dormir qu'en cabine réfrigérée. Vous pourrez enlever les lits.

J'accédait à sa requête bien évidement quand le président m'appela enfin.Je fus surpris d'entendre une voix fébrile, presque timide.

-Alors? Ah, la phrase favorite du chef.
-Tout se passe bien, monsieur le président. Nous les laissons se reposer ce soir. Demain à 8h nous les ferons visiter le labo', ils m'ont dit n'y rester que quelques mois. C'est en vérité mieux que nous espérions.
-Parfait ! Est-ce qu'ils ressemblent aux egyptiens au fait?
-Et bien comme je vous ai montré sur les videos.. Pas vraiment. Si vous venez demain au labo' vous verriez pas vous même, monsieur le président.
-Oui... oui oui oui... Je vais voir. J'ai un rendez vous avec un opposant pénible... un syndicaliste qui se prétend opprimé, voyez vous ça, avec tout ce qu'on leur accorde. Rappelez moi demain, je vous dirai si je viens.

Il raccroche.  5 semblait  savourer un fruit, quoi de plus naturel à vrai dire qu'une pomme ? Heart après une heure d’accueil sans avoir fait de bêtises quand à leurs habitudes, les conduisit en car dans leur hotel où les lits avaient été virés. Des camions transportaient derrière eux les cabines réfrigérées, et tout le personnel d’accueil avait été remplacé par des agents spécialisés. Le commendant sentait que les extraterrestres étaient amusés d'une telle technoligie mais qu'importe, il  se montrait de marbre durant tout le trajet.  Puis après avoir énoncé quelques consignes de sécurité, il leur laissa à leurs occupations.

-Rendez vous 7h dans le hall, dit-il simplement à Sol'ys 5 avant de lui serrer la main et repartir chez lui.

Une fois dans son salon, il s'effondre dans son canapé et réfléchit à l’éventualité que tout cela n'était qu'un ensemble de mauvaises idées...


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast